«La semaine dernière j'ai pris deux cachets d'aspirine pour un violent mal de tête. Depuis, j'ai lu que l'aspirine pouvait causer des anomalies de naissance. Est-il possible que j'aie mis mon bébé en danger ?»
Parmi les millions
de gens qui ont ouvert leur armoire à pharmacie aujourd'hui
et qui ont pris
de l'
aspirine, très peu ont songé un instant à
des risques éventuels.
Et pour la plupart
des gens, l'absorption occasionnelle d'
aspirine est très utile
et parfaitement inoffensive.
Mais pendant la grossesse, l'
aspirine, à l'instar
de nombreux médicaments ordinaires en vente libre, est déconseillée.
Si vous avez pris un ou
deux cach
ets d'
aspirine occasionnellement pendant le 1er trimestre, ne vous inquiétez pas — ils seront sans conséquence sur votre bébé. Cependant,
pour le reste
de votre grossesse sachez que, comme tout médicament, l'
aspirine doit être prise en cas d'absolue nécessité,
et uniquement avec l'accord
de votre mé
decin.
Les recherches ont démontré qu’il
peut y avoir un lien entre
de fréquentes absorptions d'
aspirine, à n'importe quel sta
de de la grossesse,
et des problèmes
de développement du fœtus. Mais c'est surtout pendant le 3e trimestre que l'
aspirine peut être gênante. Parce qu'elle est anti prostaglandine
et que les prostaglandines (substances sécrétées par l'utérus
et entraînant les contractions) sont impliquées dans le mécanisme du travail, l'
aspirine peut prolonger la grossesse ainsi que le travail
et amener certaines complications pendant l'accouchement.
Et comme elle empêche la formation
de caillots, l’absorption
de l'
aspirine pendant les 2 mois précédant l’accouchement
peut provoquer
des hémorragies pendant le travail ainsi que
des problèmes
de saignement chez le nouveau-né.
L'absorption d'un substitut à l'
aspirine, type paracétamol,
peut être acceptée. N'en prenez qu'en cas d'absolue nécessité, avec l'approbation
de votre mé
decin
et tou
jours sans en abuser. L'
aspirine et le paracétamol sont tous
deux
des ingrédients dissimulés dans une foule
de remè
des populaires. Lisez les notices attentivement, c'est une bonne habitu
de à prendre en général
et pas seulement pendant la grossesse : consultez tou
jours votre pharmacien ou votre mé
decin.
Les maux
de tête sont extrêmement courants pendant la grossesse. Ils sont souvent dus à la tension nerveuse ou à d’autres stress
et à
des changements hormonaux. Les sinusites peuvent également
devenir plus fréquentes en raison
de la congestion
des membranes
de la muqueuse, congestion due aux hormones produites pendant la grossesse. Mais ce n’est pas parce que les médicaments sont à proscrire, qu'il faut grimacer
et endurer vos maux. Il existe plusieurs moyens d'enrayer (
et de prévenir) les maux
de tête, en agissant sur leur cause.
- Mangez à heures régulières. La faim engendre souvent
des maux
de tête.
- Reposez-vous suffisamment. Le manque
de sommeil ou
de repos au cours d'une journée bien remplie
peut provoquer
des maux
de tête.
- Recherchez la paix
et la tranquillité. Éloignez-vous
de la musique forte,
des soirées tapageuses,
des magasins bondés.
- Ne vous laissez pas étouffer. Si les pièces surchauffées, climatisées ou enfumées déclenchent chez vous
des maux
de tête, sortez
faire une p
etite promena
de.
- Déten
dez-vous. La plupart
des maux
de tête
de la grossesse sont classés —
et cela l'est pas surprenant — dans la catégorie
des tensions. En général la relaxation (étendue dans une chambre sombre
et tranquille)
peut vous apaiser. Ou encore, essayez la méditation, le yoga ou d'autres techniques
de relaxation. Vous pouvez prendre un cours ou lire un livre sur les métho
des
de relaxation ou simplement essayer ceci : asseyez-vous les yeux fermés. Relâchez vos muscles en commençant par les pieds,
et en montant par les jambes jusqu'au torse, au cou
et au visage. Ne respirez que par le nez.
Et en expirant, répétez le mot « oui » dans votre tête. Continuez pendant 10 à 20 minutes.
Si vos maux
de tête persistent, récidivent couramment, sont très sévères, ou s'accompagnent
de troubles
de la vision ou
de gonflements
des mains
et du visage, signalez-le à votre mé
decin.
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